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Un sillon, une voix
17 février 2017

Révolution intérieure (1)

Révolution intérieure

 

Depuis bien longtemps déjà, je projette d’aborder les religions d’une manière plus complète et plus cohérente, dans mes articles. Dans notre société moderne, les religions sont décriées. Nous assistons par ailleurs à un retour du fait religieux, dans ce qu’il a de plus archaïque, effrayant et criminel, parfois.

Dans son livre « En tenue d’Eve, Féminin, pudeur et judaïsme », Le rabbin Delphine Horvilleur rappelle la toute première apparition du mot « religieux ». Et pour contredire ce que j’ai pu affirmer dans mon article « Je suis Charlie », elle affirme que ce mot vient du mot latin « relegere » c’est à dire « relire », et non du mot « relier ». En outre, Delphine Horvilleur cite Cicéron qui dans (De Natura Deorum, II, 71-72) oppose les «religieux » véritables qui relisent et examinent les cultes voués aux dieux, aux superstitieux qui se contentent de prières et de sacrifices.

Et si en relisant, on reliait, tout simplement ? C’est ce à quoi je vais m’attacher, dans cet article précisément, au travers d’un panorama chronologique des diverses religions et ou philosophies « religieuses » avec lesquelles j’ai été en contact au cours de ma vie. Par définition, ce panorama ne se veut pas exhaustif. Il vise à restituer ce qui m’a le plus marqué.

On aborde souvent le fait religieux par ces questions: Qui a créé la vie ? La Terre ? Les Hommes? Pourquoi l’univers, les planètes  ? On n’a pas trouvé de réponse satisfaisante à toutes ces questions. Et quand l’Homme ne sait pas, il se doit de trouver une réponse : il invente, au sens premier du verbe inventer, c’est à dire être le premier à donner une réponse acceptable. Et il y croit.Voilà certainement l’origine de nos croyances.

Dans cette approche, c’est presque comme si l’on disait: “Les hommes ont bien été obligés d’inventer les religions. Ils n’avaient pas moyen de faire autrement”.

On peut lui opposer la vision du parolier de Dalida, qui lui fait dire dans la chanson « Pour ne pas vivre seul », en 1972 :

«Pour ne pas vivre seul 
On fait des cathédrales 
Où tous ceux qui sont seuls 
S’accrochent à une étoile»

Cette chanson vient ponctuer l’excellent film de Lisa Azuelos qui retrace la vie de la chanteuse. Ce film passe en ce moment dans les salles et je vous le recommande.

Je vais plutôt considérer le fait religieux comme un fait en soi et m’attacher à observer ce qui a été constructeur et destructeur dans l’histoire des religions, pour notre civilisation, nos valeurs fondamentales, notre vie quotidienne, notre vivre-ensemble, etc.

En outre, le trait commun à toutes les spiritualités est un message d’amour: “aimez-vous les uns les autres”, ou “aime ton prochain comme toi-même”.  Je vois d’ici mon lecteur sourire à la lecture de ces lignes. Les génocides du XXème siècle et les guerres qui éclatent encore un peu partout sur la planète en ce début de XXIème siècle opposent un démenti cinglant à cette aspiration spirituelle commune. Cela pose nécessairement question. La question d’une révolution intérieure, selon moi.

Pour ne pas alourdir la chose, j’ai décidé de consacrer plusieurs articles à ce grand sujet. Ce premier article est consacré aux premières formes de religion et à une évocation du fait religieux dans l’Egypte ancienne.

 

La chasse

 

Commençons par le commencement, la préhistoire. Les hommes étaient chasseurs-cueilleurs et nomades. Au cours de son évolution, l’Homme s’est rendu compte que la consommation de viande lui assurait la survie en toute saison et garantissait la réussite de son expansion. Seulement, cela signifiait une chose terrible : tuer un animal. Les chasseurs invoquaient donc l’esprit de l’animal chassé et demandaient à Dame-Nature l’autorisation de prélèvement. Alors seulement l’animal pouvait être abattu et consommé. Certaines religions actuelles ont conservé cette idée « d’autorisation de prélèvement ». C’est le cas des religions juive et musulmane, avec les viandes dites “Casher” et “Hallal”, bénies par des autorités religieuses. C’est également le cas de religions où l’animal est si sacré que nulle autorisation de prélèvement ne saurait être délivrée,  comme le bouddhisme et l’hindouisme. Par ailleurs, dans notre société occidentale, la préoccupation du bien-être de l’animal et d’un droit à la vie pour les animaux est de plus en plus vive.

 

L’immortalité de l’âme

Ame vient du latin “anima”: “souffle”, esprit”.  L’idée que l’âme est immortelle apparaît très tôt dans l’histoire de l’Humanité. Et à plusieurs endroits différents sur la planète, selon F. Lenoir ( Petit traité de l’histoire des religions”).  A l’heure actuelle, un certain nombre de religions et de spiritualité croient toujours en l’immortalité de l’âme. Le bouddhisme, notamment. Pour cette religion/philosophie, l’âme se réincarne autant de fois que nécessaire au sein du Samsara, avant d’atteindre éventuellement l’Eveil et de parvenir de ce fait au Nirvana.

 

“Faire le sacré”

Les premières cités apparaissent  en -7000 avant JC. On peut citer celle de Çatal Höyük, en Anatolie, au centre de la Turquie et dont je reparlerai plus loin. Puis viennent les cités-Etats. Autrement dit, ces cités ont leur propre roi. C’est le cas des cités Eridu, Assour, Our, Mari, Ninive, Babylone, Alep ( oui, Alep qui vient d’être entièrement détruite par Bashar El-Assad, avec le soutien des forces armées russes). Dès l’avènement des cités, la religion, ou ce qui tient lieu de religion n’est pas l’affaire de l’individu en tant que tel.  C’est une affaire politique. Autant le chasseur cueilleur interagissait directement avec l’esprit de l’animal qu’il allait tuer. Et était connecté de ce fait à la nature. Autant l’homme d’alors n’est plus aussi connecté: l’homme se considère vite comme un être supérieur qui va pouvoir influer sur le cours des choses par ses actes. Il s’agit donc de “faire le sacré”. Le mot “sacrifice”, “faire le sacré”, vient de là. Et le sacrifice n’a comme limite que l’objectif politique que l’homme s’est assigné.  Dans cet ordre d’idée, les sacrifices peuvent aller jusqu’aux sacrifices humains. Nombreuses sont les civilisations qui les ont pratiqués.

 

La Déesse mère

Lors d’un séjour à Ankara en 2008, j’ai eu la chance de visiter le musée des civilisations anatoliennes. Les primo-civilisations apparues en Anatolie ont ceci d’intéressant qu’elles étaient probablement matriarcales. La Déesse-Mère y régnait sans partage. Elle était accompagnée du Taureau sacré - symbole masculin - qui lui était soumis. Mesdames, vous avez cette supériorité sur nous, les hommes : vous donnez la vie. C’est cette supériorité qui était reconnue, à cette époque. Que les choses ont changé depuis, malheureusement ! Au fur et à mesure que l’homme s’est sédentarisé, il a fallu défendre de territoires et la force physique s’est imposée. Les dieux masculins également. C’est une explication possible…

Puisque j’aborde les dieux masculins, comment ne pas parler de l’Egypte ancienne, ensuite? Depuis deux séjours dans ce beau pays dans les années 80, je suis passionné par ce que la civilisation égyptienne ancienne a pu apporter à l’ensemble de nos civilisations. Quelques exemples: le rite funéraire, la vie éternelle, le dieu caché, les empires, la parenthèse amarnienne et le Livre des Morts.

 

Le rite funéraire

Dans l’Egypte dite protohistorique, c’est-à-dire avant sa réunification, intervenue en -3000 avant J-.C., apparaît une civilisation dite Nagada. Cette civilisation apparaît dans le sud de l’Egypte entre -4500 et -3400 avant J.-C. On sait peu de chose sur son organisation politique. En revanche, des tombes en très grand nombre ont été retrouvées. Ce sont des trous creusés dans le sol. Un ou plusieurs défunts y ont été déposés. Ces morts sont accompagnés de quelques objets. Le plus étonnant est que dans les tombes les plus riches, les objets du rite funéraire sont systématiquement plus luxueux et plus soignés que ceux de la vie de tous les jours, retrouvés dans les ruines des villages environnants.

Dans « Le fils de Saul », film hongrois de László Nemes, Grand Prix du Festival de Cannes en 2015, Saul, un Sonderkommando juif décide de récupérer la dépouille mortelle d’un jeune adolescent qui vient d’être gazé afin de lui assurer un rite funéraire juif. Les Sonderkommandos, après avoir accompli leur triste besogne d’accompagner les déportés jusqu’à la salle où ils allaient être gazés, étaient eux-mêmes exterminés au bout de quelques mois de service. Le geste paraît terriblement inutile et absurde. Et pourtant… L’idée du film consiste à dire que lorsque toute humanité a disparu, ce qui reste, c’est ce rite archaïque, sorti du fond des âges et qui redonne toute leur âme à ceux qui en ont été dépouillés.

 

La vie éternelle

Les pharaons égyptiens étaient persuadés que la construction de tombeaux gigantesques et somptueux leur assurerait la vie éternelle. Lorsque vous vous approchez de la Grande Pyramide Gizeh, le guide vous parle de Khéops (Ancien Empire, -2600 avant J.-C.), son constructeur presque comme d’un contemporain! Force est de constater que l’esprit de ces pharaons est toujours là. C’est bien comme s’ils étaient parvenus à vivre éternellement!

En outre, la momification permettait au corps et à l’esprit de se réunir à nouveau après la mort, à l’instar d’Osiris, qui dans la cosmogonie (mot savant pour dire “création du monde”) égyptienne, est tué en combat par son frère Seth, découpé en 14 morceaux, puis reconstitué patiemment pas sa sœur-épouse Isis, avant de ressusciter et d’être vengé par son fils Horus.

Là encore, dans une société occidentale moderne, supposée plus mature, les démarches de Google pour assurer une longévité hors du commun montrent à quel point la préoccupation de “vie éternelle” est toujours présente. Je trouve ces démarches bien inquiétantes, pour ma part.

 

Les empires

A une époque où n’existaient par ailleurs sur la planète que des cités-Etats, l’Egypte ancienne se lançait dans une politique expansionniste motivée par la recherche de matière premières et de produits précieux : turquoise au Sinaï, or en Nubie (actuel Soudan). Naquirent alors les empires égyptiens. On décompose l’histoire de l’Egypte ancienne en trois Empires (Ancien Empire, Moyen Empire et Nouvel Empire)  et trois périodes intermédiaires ( la première, la deuxième et la basse époque). Tout ceci se termine par la mort de Cléopâtre VII en –30 avant J.-C. Vous savez, le nez qui a changé la face de l’Histoire ! La durée de la civilisation Egyptienne ancienne et de sa continuité territoriale est sans égale dans l’histoire de l’humanité: trois mille ans! Je ne m’avance pas trop en gageant que les empires actuels, notamment les empires financiers, n’auront pas la même longévité. Entre nous, c’est même souhaitable, d’ailleurs.

 

Le dieu caché

 

Amon-Ré est le dieu tutélaire de l’Egypte ancienne. C’est un dieu d’origine thébaine à son origine, à l’époque du Moyen Empire (-2040, -1780 avant J.-C.). Thèbes est localisée  au niveau de l’actuelle Louxor, pour situer. Il s’impose tardivement, lors du “Nouvel Empire (-1552, -1070  avant J.-C.), comme le dieu de toute l’Egypte. Le nom du dieu Amon dérive du verbe “imen”: “cacher”. Amon signifie Le Caché, L’invisible (Dieux d’Egypte, Evelyn Rossiter). Autrement dit, l’idée d’un dieu tutélaire, maître des autres dieux et invisible apparaît bien avant l’avènement des religions monothéistes. Je veux également souligner ici le rôle éminemment politique du dieu tutélaire. Il permet de rassembler une population autour d’une entité culturelle et cultuelle unique.

La notion de dieu caché est elle-même reprise par toutes les religions monothéistes. Dans le judaïsme et dans l’islam, D. n’est pas représenté. Comme je viens de le souligner, dans le judaïsme, D. n’est même pas nommé. Son nom est « ineffable ». Quant au christianisme, il s’est perdu pendant longtemps en querelles dites « byzantines ». Notamment celle qui a eu lieu entre les iconolâtres – adorateurs de l’image de Jésus-Christ et des saints et iconoclastes, qui en souhaitaient l’interdiction pure et simple, aux VIIIème et IXème siècles de notre ère, à Constantinople. L’expression « querelle byzantine » est restée pour désigner des querelles interminables...

Cette notion de « caché » fait également référence très tôt dans l’histoire de l’humanité à ce qui nous domine et qui est caché, indépendamment de sa transcendance - au-dessus de nous - ou de son immanence - tout autour et en nous. Dans son athéisme, Sigmund Freud nous signale que nous ne sommes pas maîtres chez nous. Nous sommes dominés par un inconscient qui ne nous est même pas accessible immédiatement.

 

La parenthèse amarnienne

Le pharaon Akhenaton (-1364, -1347 avant J.-C.) instaure pour la première fois dans l’histoire de l’humanité la croyance en un seul dieu, ce qui sera appelé plus tard le « monothéisme ». En réaction au conservatisme et au pouvoir grandissant du clergé d’Amon, il ne vénère plus qu’un seul dieu : Aton, à savoir le Disque Solaire. Au cours du règne de son successeur, le fameux Toutankhamon, le culte d’Amon est rétabli. Dans « De l’Egypte ancienne à la Bible », Marcel Laperruque établit la comparaison entre l’Hymne au Soleil d’Akhenaton, autrement appelé Ode à Aton et l’un des Psaumes de David, le Psaume 104. La ressemblance est saisissante.

Akh-en-Aton :

« Ton apparition est belle à l'horizon du ciel, ô soleil vivant qui a vécu le premier... Tu es beau et grand, tu étincelles et tu es au-dessus de tout Pays.

Tes rayons entourent les pays autant que tu en as créés. (…) »

Psaume 104 :

« Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand.

Tu es revêtu d'éclat et de magnificence.

Il s'enveloppe de lumière,

Comme d'un manteau. (…)».

Les Psaumes attribués à David ont selon toute vraisemblance historique été écrits lors de l’exil du peuple hébreu à Babylone, au VIème siècle avant Jésus-Christ, soit huit cents ans après la parenthèse amarnienne. Par ailleurs, par cette parenthèse, Akhenaton préfigure ce que sera le monothéisme plus tard.

 

Le Livre des Morts

Comme je le précisais ci-dessus, la religion n’est pas l’affaire de l’individu à cette époque. Pour autant, un corpus d’invocations et d’incantations magiques appelé “Le Livre des Morts” (-1420, -1100 avant J.-C.), annonce que ce sera la religion au cours du millénaire suivant, à savoir le premier millénaire avant J.-C.

En effet, les invocations et incantations du Papyrus d’Ani, partie intégrante de ce corpus, doivent permettre au défunt Ani et à son épouse d’accéder au royaume des morts, où règne le dieu Osiris (tête verte et couronne à bulbe blanc), accompagné d’Isis (au premier plan, couronnée d’un trône) et Nephtys, leur sœur. A cette fin, Anubis (à tête de chacal) se livre à la pesée de l’âme. Si l’âme est plus lourde que la justice “Maat”, symbolisée par une plume, celle-ci sera dévorée par Ammout, La Dévorante. Si l’âme est au contraire plus légère, le défunt parvient au royaume des morts. Thot, dieu de la sagesse, note scrupuleusement le résultat de la pesée sur sa tablette à l’aide de son calame.

 

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Reproduction libre du Papyrus d’Hunefer, extrait  du Livre des Morts, ramenée d’un de mes voyages en Egypte, représentant “Le Jugement Dernier”

 

Le Livre des Morts ouvre plusieurs perspectives qui seront reprises une à une par les religions monothéistes, mais pas seulement.

1)      L’idée qu’une âme puisse être pesée à l’aune de ce que le défunt a pu faire de bien ou de mal de son vivant. L’idée de jugement dernier était née plus d’un millénaire avant la naissance du christianisme. Le concept de karma (Karma, mode d’emploi, Marie-France Garaude-Pasty) reprend cette idée de “comptabilité”. Le défunt est comptable de ce qu’il a fait au cours de sa vie. Il en subit les conséquences: positives si son action était positive, négative sinon.

2)      Le défunt intervient personnellement et directement dans l’échange avec les divinités et non au travers d’un clergé, quel qu’il soit.

3)      L’existence d’un “royaume des morts”, idée reprise dans plusieurs spiritualités et religions. Dans le judaïsme, l’âme doit s’élever après la mort. Dans le christianisme, le Paradis est représenté tout en haut.

Ceci vient clore cet article sur les origines des religions. Autorisation de prélèvement, dieu caché, rite funéraire, vie éternelle, constitution politique de la cité, comptabilité des bonnes et des mauvaises actions, etc., les fondements de nos cultures et de notre civilisation sont déjà là, dans ce qu’ils ont de plus positif, mais également de plus négatif. J’y reviendrai plus longuement dans le prochain article, qui sera consacré aux religions monothéistes.

Bibliographie :

Philo facile, Editions ATLAS, 1996.

Frédéric Lenoir :

Petit traité de l’histoire des religions, Frédéric Lenoir, Plon, 2008.

Le Christ philosophe, Frédéric Lenoir, Plon, 2007.

Dieu, Frédéric Lenoir, Marie Drucker, Robert Laffont, 2011.

Petit traité de vie intérieure, Frédéric Lenoir, Plon, 2010.

Jésus, Socrate, Bouddha, Trois maîtres de vie, Le Livre de Poche, 2011.

L’âme du monde,  Frédéric Lenoir, Nil Editions, Paris, 2012.

The Jewish roots of Christianity, Mario Javier Saban, 2004.

En tenue d’Eve, Delphine Horvilleur, Grasset, 2013

Sarah, Marek Halter, Robert Laffont, 2003.

Les quatre accord toltèques, Don Miguel Ruiz, Poches Jouvence, 2016.

L’histoire du proche orient, Le Monde hors-série, 2016.

L’atlas des empires, Le Monde hors-série, 2016.

Le roman de la Bible, Le Figaro hors-série, 2016.

Bibles, Evangiles, Coran, Leur vrai message, Le Nouvel Observateur, 20 décembre 2012 au 2 janvier 2013, N°2511/2512.

Le sens du bonheur, Jiddu Krishnamurti, Stock, 2006

La révolution du silence, Jiddu Krishnamurti, Stock, 1999.

L’esprit du Judaïsme, Bernard-Henri Lévy, Paris, Grasset, 2016.

Le mythe de Sisyphe, Albert Camus, Folio Essais, 2014.

Saint-Benoît, Homme de Dieu, Alabert de Vogüé, Les Editions de l’Atelier, Paris, 1993.

Le livre noir des religions, Franck Henry Timour, Les Editions de l’Epervier, 2014

Les Cathares, Julie Roux-Perino, Anne Brenon, MSM 2007.

Conversations avec Dieu- 1, 2 et 3, Neale Donald Walsch, J’ai Lu, 2011.

Karma, mode d’emploi, Marie-France Garaude-Pasty, Editions Jouvence, 2011.

L’Univers des Formes, Le monde Egyptien,

Dieux d’Egypte, Stéphane Rossini, Ruth Schumman-Antelme, Editions Trismégiste, 1992

Le Livre des Morts, Papyrus égyptiens (1420-1100 avant J.C.), Evelyn Rossiter, Editions Minerva SA, 1979/1984

Pour ne pas vivre seul, S. Balasko/ D. Fauré, 1972

De l’Egypte ancienne à la Bible, Marcel Laperruque, Editions Opéra, 1991

Mes articles : Je suis Charlie, 08 mars 2015, Pâque juive et Pâques chrétiennes, 14 avril 2012.

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  • Devant le rouleau compresseur de la pensée unique, "Un sillon, une voix" se veut l'expression d'une pensée différente. Pensée dont le but est de remettre l'humain et l'humanité au coeur de nos préoccupations. La "Voix" est liée à ma passion pour le chant.
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